" Nous n'avons plus rien à perdre "

"Nous n'avons plus rien à perdre"... Cette phrase peut signifier que je ne crains plus pour moi-même, car je suis prêt à me sacrifier.

D'autre part, elle peut signifier : "Nous avons tout perdu, et la situation ne peut pas être pire qu'elle ne l'est. Alors pourquoi tenir bon ? Pourquoi continuer ? Qu'est-ce que je perdrais si j'arrêtais d'essayer de réformer ? Rien !".

C'est ce que nous avons demandé dans ce sondage... à propos de cette signification décourageante. La plupart des frères ne pensent pas de cette façon, mais un pourcentage non négligeable ressent cela. Alors nous disons, chers frères :

En réalité, il y a beaucoup à perdre si nous ne continuons pas à réformer. Il y a des ruines au-dessus des ruines dans lesquelles nous sommes. Nous sommes maintenant au milieu d'une campagne furieuse des mécréants et de leurs adeptes sur la nature, la morale, la croyance, une tentative d'aveugler les gens sur les bases de leur religion, d'effacer leur identité, de propager l'islam abrahamique, l'islam sécularisé, l'islam taillé sur mesure pour les sultans, d'inonder les jeunes de passions et de doutes, d'imposer des lois pour détruire la famille, d'arracher la femme à la protection de ses hommes et les enfants à la protection de leurs parents, de propager la débauche sexuelle, comme nous l'avons montré dans la série sur la guerre contre la nature et bien d'autres choses encore.

Une attaque méthodique, organisée, soutenue et coordonnée de tous les fronts, et les réformateurs sont peu nombreux... Les résultats auxquels cette attaque peut conduire - si nous y cédons - sont bien plus catastrophiques que la réalité actuelle. Et nous verrons ses effets sur nous-mêmes, nos épouses et nos enfants...

Nos frères à Gaza, que Dieu les libère et nous aide à les secourir, sont tués, tandis que les peuples islamiques sont soumis à la tentation dans leur religion. (Et la tentation est pire que le meurtre).

Nous disons cela non pas pour craindre cette attaque et rester inactifs, mais tout le contraire : pour ne pas être découragés, ne pas rester inactifs, ne pas sous-estimer tout bien que nous apportons, chaque appel à la vertu et à la lutte contre le mal, chaque position juste... dans nos capacités et nos cercles d'influence.

Et le plus important de tout ce qui précède : ce que nous perdrons le plus si nous capitulons et arrêtons de réformer, c'est notre au-delà... (Ne faiblissez pas et ne vous affligez pas, vous êtes les supérieurs si vous êtes croyants).