Caresser les enfants des musulmans
Un ami à moi est né en Amérique, y a vécu et s'y est marié, puis a déménagé dans un pays du Golfe. L'une des raisons de son déménagement était qu'il voulait vivre dans un pays musulman. Mais il a été surpris par le traitement dans ce pays musulman. Parmi les exemples : il emmenait son jeune fils (Karim) à la mosquée, et lorsqu'ils avaient fini de prier, le petit se jetait sur son père et lui disait : (Dad, I prayed), c'est-à-dire : (J'ai prié, papa), il le disait avec joie et innocence. Nos frères musulmans dans ce pays musulman étaient dérangés par le "dérangement" de l'enfant, et l'un d'eux disait à son père : (Pourquoi amènes-tu l'enfant à la mosquée) ! Le père était surpris ! Car il était habitué à ce que, dans une telle situation en Amérique, ses frères musulmans de différentes nationalités viennent, rient avec Karim, le caressent et l'embrassent... car c'est un enfant intelligent, beau et léger. Mais ici, personne ne caresse l'enfant ou ne lui prête la moindre attention, mais ils blâment le père de l'avoir amené à la mosquée ! Il n'a pas supporté la vie dans ce pays, il a déménagé en Égypte, puis après la prise de pouvoir par l'armée, il est retourné en... Amérique ! Ô serviteurs d'Allah, Gloire à Allah ! (Il y a parmi vous des gens qui repoussent) ! Est-ce ainsi que était la Sunna du bien-aimé, le Prophète (que la paix soit sur lui) ? Au contraire, il était très affectueux avec les enfants, s'intéressait à eux, se souvenait de leurs noms. Parmi les exemples, ce que rapporte Al-Bukhari (et ici nous simplifions les termes du hadith pour qu'il soit compris) : il lui a été apporté un petit morceau de tissu, et il a dit : (Qui voyez-vous que nous habillons avec ceci ?) . Les gens se sont tus, alors il a dit : (Apportez-moi la mère de Khaled) et elle fut amenée, portée, alors le Prophète a pris le morceau de tissu avec sa main et l'a habillée, et a dit : (Ablis et grandis) (c'est-à-dire qu'il prie pour elle pour qu'elle vive longtemps et qu'elle porte et use ce vêtement plusieurs fois). Et il y avait dans le morceau de tissu une couleur verte ou jaune, alors le Prophète (que la paix soit sur lui) a dit : (Ô mère de Khaled, c'est sa couleur). Et sa couleur en habesh (c'est bien), car l'enfant était né en Habesh, elle comprenait donc ce mot. C'est comme s'il disait à l'enfant : (Regarde comme c'est beau). C'était une petite fille parmi les enfants des musulmans, portée, pas parmi les proches du Prophète (que la paix soit sur lui), et pourtant le Prophète se souvenait d'elle, lui donnait un surnom (mère de Khaled), lui réservait un morceau de tissu, l'habillait de sa propre main, priait pour elle, puis la caressait et lui disait ce qui signifie (Regarde comme c'est beau). Rien ne l'a empêché, lui (que la paix soit sur lui), d'être occupé, chargé des soucis de l'humanité, de l'organisation des affaires de l'État, de la guerre contre les ennemis internes et externes, et de l'enseignement des gens, de s'intéresser aux enfants des musulmans. Car son cœur (que la paix soit sur lui) était très grand. Et les exemples de cela sont nombreux. Caresser les enfants est une Sunna prophétique, une clé pour leurs cœurs et ceux de leurs pères, une cause d'amour entre les musulmans, de proximité et d'obéissance. Embrassez-les, donnez-leur des bonbons de votre poche, dites-leur une parole douce, et ne soyez pas repoussants.