Ne les infantilisez pas !

Parmi les erreurs courantes, il y a le fait de traiter les jeunes garçons proches de l'âge adulte, voire les adultes, comme des enfants, de la part des proches non-parents et des enseignantes. Bien sûr, avec une réserve sévère : les enseignantes des jeunes garçons devraient être des femmes, et c'est un autre sujet.

On le voit à treize ou quatorze ans, peut-être même plus, et l'enseignante ou une amie de sa mère lui dit : "Mon chéri" par gentillesse !

Nous n'avons pas besoin d'"infantiliser" les jeunes, mes chers ! Tout ce que la société fait rétrécit leurs esprits et réduit leur sens des responsabilités, de l'éducation, au système "d'enseignement" qui en fait des assistés incapables de gagner leur vie jusqu'à l'obtention de la licence, aux médias frivoles...

Appelez-les : "Mon fils", "Ma tante", "Mon jeune homme"... mais ne les "infantilisez" pas. Soit il se sentira gêné et embarrassé par ce traitement, soit son sens des responsabilités et de la virilité sera encore plus réduit !

Nous voulons développer chez nos fils le sens des responsabilités et de la virilité. Ceux que vous appelez "Mes chéris" sont du même âge que Mou'âdh et Mou'âdh, les fils d'Affrâ, qui ont tué le Pharaon de cette nation Abou Jahl, et de l'âge de Oussama ibn Zayd quand le Prophète (que la paix soit sur lui) lui a confié le commandement de l'armée, et de l'âge d'Al-Arqam ibn Abi Al-Arqam quand il accueillait le Prophète et les musulmans dans sa maison pendant la période de la prédication secrète, et de l'âge d'Ali ibn Abi Talib et d'Al-Zubayr ibn Al-Awwam quand ils ont embrassé l'islam et sont devenus les défenseurs de l'islam, ainsi que d'autres compagnons bien-aimés, que Dieu les agrée.

Nous voulons des hommes, alors ne les infantilisez pas !