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Nos frères déplacés font partie de nous, sans distinction

١٤ سبتمبر ٢٠١٤
Nos frères déplacés font partie de nous, sans distinction

Il est douloureux de voir, dans les pays musulmans, y compris en Jordanie, certains s'impatienter de leurs frères déplacés de Syrie, sous prétexte qu'ils ont envahi "leur" terre et pris "leurs" emplois ! Combien de fois avons-nous pleuré devant les écrans en voyant la situation de nos frères et sœurs… Combien de fois nous sommes-nous reproché de ne pas les avoir aidés. Combien avons-nous condamné les conditions difficiles dans lesquelles ils sont placés, comme le camp de Zaatari... Et lorsque Dieu nous a donné l'occasion de les réconforter et d'alléger leurs souffrances, notre patience a rapidement disparu et nos cœurs se sont endurcis ? Au lieu de profiter de cette occasion pour les honorer et leur faire du bien, peut-être que Dieu allègera nos péchés pour les avoir abandonnés... Peut-être que Dieu ne nous éprouvera pas comme Il les a éprouvés. Nous avons trouvé des excuses pour éviter de les soutenir par nos actions, nos biens et nos paroles... Alors, ne devrions-nous pas les réconforter, avoir pitié de leurs veuves et caresser la tête des orphelins ? Surtout lorsque nous voyons leurs épreuves dans les terres où ils se sont dispersés, comme au Liban. Ne craignons-nous pas qu'un châtiment de Dieu ne s'abatte sur nous pour nos péchés, et que personne ne soit là pour nous supporter ? Comme on juge, on est jugé. Les frontières artificielles tracées par nos ennemis entre nous nous ont-elles affectés ? Où en sommes-nous de la parole d'Allah : (Et en vérité, cette communauté est une seule communauté) ? Où en sommes-nous de la parole du Prophète (que la paix soit sur lui) : (Le musulman est le frère du musulman, il ne l'opprime pas, ne l'abandonne pas, ne le méprise pas) ? Nous avons tant besoin de méditer sur la parole d'Allah concernant les Ansars : (Ils aiment ceux qui ont émigré vers eux et ne trouvent dans leurs cœurs aucun besoin de ce qui leur a été donné, et ils préfèrent les autres à eux-mêmes même s'il y a pénurie. Et ceux qui préservent leur avarice sont les bienheureux) Les Ansars n'ont pas trouvé dans leurs cœurs de jalousie ni de colère lorsque le Prophète (que la paix soit sur lui) a partagé le butin de Bani Nadir entre les émigrés et non les Ansars, en considération de leur situation. Est-il concevable que nos frères et sœurs reçoivent un bon traitement de la part des "convertis" et trouvent de la part de leurs frères en religion de la froideur et de l'irritation ? En faisant du bien à nos frères, nous nous faisons du bien à nous-mêmes, nous attirons la miséricorde de notre Seigneur, et nous accumulons une bonne action qu'Il pourrait retarder le châtiment de ce pays où le mal s'est multiplié. Les bonnes actions protègent des mauvaises fins, et les miséricordieux seront récompensés par le Miséricordieux.