Épisoide 12 - Un bon marché
Que la paix soit sur vous et la miséricorde d'Allah. Chers frères, nous vivons toujours avec la meilleure génération et voyons comment la foi répond immédiatement aux paroles d'Allah Tout-Puissant. Quand Il a révélé : ((Qui est celui qui prête à Allah un bon prêt afin qu'Il le lui multiplie par de nombreuses fois ?)) Abou Dhadhda a dit : Ô Messager d'Allah, Allah veut que nous prêtions ? Il a dit : ((Oui, ô Abou Dhadhda)). Quel est le sens du verset ? Cela signifie qu'Allah veut que nous dépensions pour Sa cause afin qu'Il nous rende ce que nous avons dépensé au Jour du Jugement comme on rend un prêt, mais dans le cas du traitement avec le Généreux, Il le rend en multiples. Comment Abou Dhadhda a-t-il répondu à cette incitation divine ? Il a dit au Messager d'Allah : (Montre-moi ta main)... c'est-à-dire qu'il voulait conclure un accord avec lui. Le Prophète lui a tendu sa main, et Abou Dhadhda a dit : (J'ai prêté à mon Seigneur mon jardin) c'est-à-dire son verger. Et ce verger contenait six cents palmiers. C'est-à-dire qu'avec un simple calcul, on ne s'attend pas à ce que la superficie du verger soit inférieure à trois donums ! Et où ? À Médine. Et vous pouvez imaginer combien valait cette terre à cette époque. Abou Dhadhda a donné au Prophète la liberté de disposer de ce jardin pour les œuvres de charité envers Allah, dès qu'il a entendu : ((Qui est celui qui prête à Allah un bon prêt)). Puis il est allé à son verger avec sa femme et ses enfants et a appelé : Ô Oum Dhadhda, elle a répondu : Me voici, il a dit : Sors, car j'ai prêté à mon Seigneur (le hadith a été authentifié par Albani). Sa femme et ses enfants, cette parole leur suffisait pour sacrifier le verger et les moments agréables qu'il offrait, car ils connaissaient sa signification (J'ai prêté à mon Seigneur). Imaginez que vous êtes un habitant d'Oman et que vous avez un verger dans le Ghor, et quelqu'un vient vous proposer de renoncer à ce verger maintenant, et en échange, il vous donnera dans un an un palais avec un grand jardin à Khaldoun ou Abdoun ! Pour Abou Dhadhda et sa famille, la certitude de l'au-delà rend leur marché plus attrayant que cette offre, car pour eux, le monde éphémère est moins qu'une année dans nos calculs, et le verger qu'ils ont laissé à Allah ne peut être comparé à la terre du Paradis dont le Prophète a dit, selon ce qu'a rapporté Al-Bukhari : ((Un endroit pour le fouet au Paradis est meilleur que le monde et ce qu'il contient))... Waouh ! Le fouet avec lequel on frappe les chevaux, s'il est placé sur terre, occupera une superficie ne dépassant pas quelques centimètres carrés. Cette superficie au Paradis est meilleure que le monde et ce qu'il contient. Il suffit qu'elle soit éternelle et que le monde soit éphémère. Et aussi Abou Talha Al-Ansari, quand ce verset est descendu ((Vous n'atteindrez la piété que si vous dépensez de ce que vous aimez)), il a fait don d'un verger. Le Messager d'Allah a dit : Fais-en profiter les pauvres de ta parenté.
C'est pourquoi, mon frère et ma sœur... chaque fois que vous lisez le Coran et que vous tombez sur des versets comme ceux-ci, essayez de dépenser, même une petite somme, pour maintenir la réponse vivante au Livre d'Allah. Et vous pouvez mettre une tirelire à la maison et y mettre cette petite somme chaque fois que vous lisez le verset, et sortir la somme totale de temps en temps, afin d'atteindre la piété et qu'Allah vous la multiplie par de nombreuses fois. Que la paix soit sur vous et la miséricorde d'Allah.