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Un tuteur légal ou faut-il se rebeller contre lui ?

٢ أغسطس ٢٠١٤
Un tuteur légal ou faut-il se rebeller contre lui ?

Depuis longtemps, on me pose la question : (Tel dirigeant est-il un gouverneur légitime ou est-il permis de se rebeller contre lui ?) Et chaque fois que nous parlons des crimes des dirigeants dans les pays musulmans, quelqu'un nous dit : (Vous, les partisans de la rébellion contre les dirigeants, nous n'avons obtenu de votre appel que le chaos et la destruction !) Ceux-ci divisent la question en deux : soit vous dites que tel dirigeant est un tuteur légal dont l'obéissance est obligatoire, soit vous dites que les musulmans doivent se hâter de se rebeller contre lui. Et qui a dit que la division était binaire ? La légitimité vient du fait que le dirigeant soit musulman gouvernant les gens selon la charia d'Allah, et que les musulmans l'aient choisi de leur plein gré et après consultation. Et s'il s'impose par la force, il acquiert la légitimité après l'acceptation des gens en tant qu'imam et son gouvernement selon la charia. Ce n'est pas le cas des dirigeants musulmans, comme il est évident pour celui qui a des yeux pour voir, et l'utilisation des termes "imam" et "tuteur légal" et "dirigeant imposé" pour leur donner une légitimité est une stupidité flagrante ou une ignorance ! Ce sont plutôt des ennemis de la nation et de sa charia, des épées brandies sur leurs cous, des bourreaux aux portes de leur prison, et ils n'agissent pas sans l'ordre de leurs maîtres en Occident et en Orient. Cela nous amène-t-il à l'autre choix : l'obligation de "se rebeller" contre eux, que les conditions de capacité à les renverser et à établir un système islamique à leur place soient réunies ou non ? Quant au terme "rébellion", il est associé dans les esprits à la rébellion contre le dirigeant légitime. Ce n'est pas la situation actuelle, comme nous l'avons mentionné. Alors, est-il permis de se rebeller contre eux et de les combattre par la main, en agissant selon le premier rang du hadith du Prophète (que la paix soit sur lui) : (Celui qui les combat par la main est un croyant, celui qui les combat par la langue est un croyant, celui qui les combat par le cœur est un croyant, et il n'y a pas après cela un grain de moutarde de foi) ? C'est ce à quoi nous avons répondu en détail dans un épisode important intitulé : (Position sur la rébellion contre l'injustice dans le monde islamique), où il est dit : (...ce n'est pas ici une comparaison entre l'établissement du gouvernement islamique avec le support de ces dommages ou son absence pour éviter ces dommages. Mais la comparaison ici est entre le maintien des tyrans en travaillant à obtenir les moyens de les renverser, et en contrepartie, leur maintien mais avec la perte des moyens de les renverser en raison d'une révolution immature, ce qui peut les renforcer et prolonger leur règne, en plus des dommages mentionnés dans le sang des gens, leurs biens et leurs honneurs sans contrepartie de l'établissement de l'islam pour qu'ils jouissent de sa justice et de sa miséricorde. La question ici n'est pas l'interdiction de la rébellion contre les tyrans gouvernés par leurs lois terrestres, car c'est une rébellion contre les tuteurs légaux dont l'obéissance est obligatoire, comme le disent les mauvais savants ! Mais parce que la révolution immature les renforce, et même s'ils tombent et que les réformateurs n'ont pas de projet, quelqu'un de pire que les tombés peut venir récolter les fruits des efforts des réformateurs et des sacrifices du peuple et de ses souffrances. Cela ne signifie pas faire des compromis avec les tyrans ou se taire à leur sujet. Mais cela signifie révéler leur véritable nature aux peuples et enseigner aux gens la croyance de la dissociation d'eux tant qu'ils détournent la religion d'Allah, et enseigner aux peuples que leur opposition à eux n'est pas pour un morceau de pain ou la fourniture d'un emploi, car les peuples s'en contenteraient s'ils le leur offraient, mais leur opposition est pour Allah dans les questions les plus graves de l'esclavage à Allah, de la législation et de l'application de lois dans les âmes des gens autres que ce qu'Allah a agréé pour ses serviteurs, et de l'égarement des gens et de la corruption de leurs mœurs. Et la faim et le manque de sécurité ne sont que quelques-uns des fruits funestes de cela. C'est-à-dire que les réformateurs - même s'ils ne peuvent pas mener une révolution - doivent maintenir l'état révolutionnaire dans les cœurs des gens, vivre avec eux leurs souffrances, exiger leurs droits et s'efforcer de lever l'injustice des tyrans contre eux. Et ils doivent supporter tout cela, y compris ce qui résulte de cet appel en termes de répression, d'emprisonnement, de fabrication de charges, de licenciement de l'emploi et de menace de subsistance, et il n'est pas permis aux savants et aux prédicateurs de se taire sur la révélation de cela ou d'ajouter de la légitimité aux tyrans sous prétexte de l'intérêt de l'appel...((Et quand Allah a pris l'alliance de ceux à qui le Livre a été donné : "Faites-le connaître aux gens et ne le cachez pas"). Nous conseillons vivement de regarder l'épisode complet pour son importance particulière : http://www.al-furqan.org/more-978-1-%D9%85%D9%88%D9%82%D9%81%20%D9%85%D9%86%20%D8%A7%D9%84%D8%AB%D9%88%D8%B1%D8%A9%20%D8%B9%D9%84%D9%89%20%D8%A7%D9%84%D8%B8%D9%84%D9%85%20%D9%81%D9%89%20%D8%A7%D9%84%D8%B9%D8%A7%D9%84%D9%85%20%D8%A7%D9%84%D8%A5%D8%B3%D9%84%D8%A7%D9%85%D9%8A