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Un mot pour les musulmans de France

٢٥ يناير ٢٠٢١
Transcription complète

Que la paix soit sur vous et la miséricorde d'Allah.

Introduction : Le pacte français pour la religion islamique

Chers amis, il y a une semaine, des membres de ce qu'on appelle le Conseil français du culte musulman ont émis un pacte pour les imams musulmans en France. Avant de lire certains de ses textes, il est important de noter que la présidence et les médias officiels français se sont empressés de considérer ce pacte comme représentant les musulmans de France. Pourtant, il a été rédigé par un groupe limité de personnes, et trois organismes au sein du Conseil du culte musulman l'ont rejeté, le considérant comme une atteinte à l'honneur des musulmans.

Cependant, les nouvelles rapportent des titres tels que : "Macron salue l'émission par le Conseil français du culte musulman d'une charte de principes contre l'extrémisme". France 24 déclare : "Il semble que le Conseil français du culte musulman ait tourné la page des conflits internes après avoir annoncé samedi être parvenu à une charte de principes sur l'islam en France". Et dit : "Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a salué samedi lors de sa réunion avec trois responsables, les plus éminents de l'organisation, les grands progrès accomplis".

Ainsi, ils traitent ce pacte comme s'il représentait l'ensemble du Conseil du culte musulman, et supposent qu'il représente donc l'ensemble des musulmans. Tout cela, bien sûr, est incorrect. Vous pouvez imaginer quel est ce pacte qu'ils accueillent de cette manière. Écoutez des textes de celui-ci, et rappelez-vous la parole d'Allah : "afin que vous suiviez leur religion". Écoutez pour savoir quel est l'islam que la France veut.

Analyse des clauses du pacte

Clause première : L'élévation des valeurs de la République au-dessus de la religion

Parmi les clauses : "Nous déclarons officiellement adopter ce pacte qui vise à déterminer les principes de notre mission concernant les valeurs républicaines. Et en préambule, nous affirmons qu'aucune de nos croyances religieuses ni rien d'autre ne peut faire obstacle aux principes qui sont la base de la loi et de la constitution de la République".

Certains pourraient dire : "D'accord, et alors ? Pourquoi vous indignez-vous ? Voulez-vous qu'ils violent les lois françaises contre la volonté du gouvernement français ? Voulez-vous qu'ils disent au tribunal français : 'Nous n'écouterons pas vos paroles car Allah tout-puissant a dit, et parce que Son prophète, que la paix soit sur lui, a dit, nous ne suivrons pas cette loi' ?"

Il est très important, mes frères, que vous compreniez que la question n'est pas de violer les lois, mais ils veulent que les musulmans élèvent les principes de la République au-dessus de la loi d'Allah tout-puissant. Il est bien connu que le musulman n'a pas le droit de violer la loi d'Allah, même en respectant la loi. Supposons qu'il y ait un cas de réfugié politique, par exemple, qui ne peut vraiment pas émigrer vers un autre pays, et que sa désobéissance à la loi sur une question particulière l'expose au danger, alors la question doit être étudiée juridiquement et nous verrons s'il est contraint de se protéger.

Que les musulmans adoptent le principe que la loi d'Allah est soumise et non souveraine, terrestre et non céleste, et que la référence est aux principes de la République, et qu'ils l'incarnent dans les générations à venir comme si les principes de la République étaient la vérité et la justice, et que tout ce qui s'y oppose dans la loi est criminel et illégal, et que les valeurs de la République remplacent "Dieu a dit et Son messager a dit", et que l'islam devient une chose déformée et monstrueuse sans rapport avec la vie des gens. La question n'est donc pas une question de nécessité, mais d'annulation d'un droit et de légitimation d'un faux.

Cette clause signifie simplement : Nous déclarons que, pour nous, la parole de l'islam est inférieure, et que les valeurs de la République sont supérieures. Et rappelez-vous, mes frères, que parmi les valeurs de la République figure la liberté de se moquer de l'islam et d'exposer des caricatures moqueuses de votre prophète dans les écoles, et il est interdit de montrer votre mécontentement, de ne pas ouvrir la bouche ni de demander à l'enseignant de ne pas montrer cela à vos enfants, comme l'a dit le ministre de l'Intérieur, admirateur du pacte.

Parmi les valeurs de la République figure la permission de l'adultère, de la multiplicité des amants et des relations interdites, et la criminalisation de la polygamie, comme l'a dit la ministre de la Citoyenneté. Et comme l'a dit le Dr. Mohamed Yasser Ibrahim : "En signant cela, il y a opposition à l'acceptation d'Allah comme Seigneur, de l'islam comme religion, et de Muhammad, que la paix soit sur lui, comme prophète et messager".

Clause deuxième : L'égalité devant la loi et la priorité des règles générales

Également, mes frères, la deuxième clause stipule : "Le principe d'égalité devant la loi nous oblige à respecter les règles générales et à les placer au-dessus de toutes les directives et règles, même si elles sont tirées de nos croyances et interprétations religieuses, même si elles sont tirées de nos croyances et interprétations religieuses".

Certains pourraient dire : "D'accord, et alors ? Voulez-vous qu'ils disent, en tant que minorité, à l'État français : 'Nous vous imposerons notre religion et ferons de la France un pays islamique' ?" Nous disons : Les musulmans ont-ils jamais imposé quelque chose au peuple français ? Bien sûr que non. Ils avaient simplement un certain espace pour pratiquer les rites de leur religion dans leurs affaires personnelles. Et cet espace est maintenant retiré sous le prétexte des valeurs de la République.

Demain, si l'État français dit aux musulmans qui s'accrochent aux restes de leur religion : "Vous déformez les valeurs de la République dans le cœur de vos enfants", puis ils veulent retirer les enfants pour les élever sous les yeux de l'État selon les valeurs de la République, aucun musulman n'osera s'opposer, car les valeurs de la République sont supérieures. Et il arrivera aux enfants des musulmans ce qui arrive dans les camps de communication en Chine.

Clause troisième : L'appel excessif à la religion et l'abandon de l'islam

Également dans la troisième clause : "L'appel excessif à la religion qui blesse les consciences est en contradiction avec la liberté de l'esprit et du cœur dont se distingue l'honneur de l'homme". Également dans la troisième clause : "Les signataires de ce pacte s'engagent à ne pas criminaliser l'abandon de l'islam et à ne pas le qualifier d'apostasie, sans parler de nier ceux qui choisissent d'abandonner une religion parmi les religions".

Ainsi, en résumé : il est interdit de faire un appel excessif à votre religion, et si l'on se moque de votre religion, la déforme, ment à son sujet et éloigne vos enfants de celle-ci, il est interdit de s'opposer. Et si l'un des musulmans, y compris votre fils ou votre fille, abandonne l'islam, il est interdit de le nier, et vous devez reconnaître que les valeurs de la République sont supérieures à l'islam.

Traitement médiatique du pacte et ses conséquences

Ce sont là des clauses du pacte que Macron et son ministre de l'Intérieur ont salué, et qu'on veut maintenant rendre la norme selon laquelle les musulmans en France sont jugés. Celui qui est d'accord est modéré, et celui qui s'y oppose est extrémiste. "Nous vous en chasserons de notre terre ou vous reviendrez à notre religion". Et maintenant, le pacte porte les noms des rassemblements islamiques pour les sommer, ainsi que les imams des mosquées, de le signer.

Comment la chaîne Al-Hurra, par exemple, présente-t-elle la nouvelle ? Elle dit : "Le président Emmanuel Macron a salué lundi les dirigeants des musulmans français" - ils sont devenus les trois qui ont écrit le pacte les dirigeants des musulmans - "les dirigeants des musulmans français après qu'ils aient accepté une charte de principes, une charte de principes visant à lutter contre les enseignements extrémistes auxquels sont attribuées les attaques jihadistes en France au cours des dernières années. Et la sortie de la charte des principes coïncide avec la discussion du parlement lundi sur un projet de loi visant à lutter contre l'extrémisme islamique malveillant".

Regardez l'expression : "un projet de loi visant à lutter contre l'extrémisme islamique malveillant". Que la malédiction d'Allah soit sur les malveillants. Regardez comment ils présentent la nouvelle pour effrayer les musulmans de France et les forcer à signer, sinon les accusations toutes faites sont prêtes pour vous décrire de la pire manière et pour dire que vous êtes lié à l'étranger, que vous promeuvez l'islam politique et que vous soutenez l'extrémisme malveillant. Alors que tout le discours porte maintenant sur la préservation par les musulmans de la pratique de leurs rites personnels. Personne n'a dit qu'ils blessent le peuple français ou l'effraient, mais il est demandé qu'ils appellent à la religion d'Allah tout-puissant avec sagesse, bonne exhortation, bonne conduite et sincérité dans leurs relations avec eux. Mais même cela ne plaît pas, et on veut priver les musulmans de cela.

Bien sûr, si l'expérience française réussit à séparer les musulmans de leur religion, elle pourrait être un exemple pour de nombreux pays, c'est pourquoi les médias libres et autres célèbrent cela.

La position juridique requise des musulmans

Alors, quelle est la position requise des musulmans ? C'est très clair : rejeter ce pacte et déclarer qu'il ne nous représente pas. Plusieurs institutions ont déjà commencé ainsi, et qu'ils abandonnent leurs différends, car l'affaire maintenant est plus grande que toutes les divergences secondaires.

La gestion de l'option d'expulsion de France

Et si on nous expulse de France après cela ? Nous disons à nos frères en France : nous vous encourageons à exploiter les espaces disponibles au maximum, à rassembler les gens et à chercher l'aide de Dieu sans se soumettre. Si le seul choix qui reste est d'abandonner votre religion ou de quitter les terres françaises, par Dieu, mes frères, ces terres ne sont pas du tout à regretter. Car rester en acceptant ces conditions signifie se détacher de la religion pour vous et pour les générations futures de manière plus claire et plus forte.

Souvenez-vous du dire d'Allah Tout-Puissant : {Ceux que les anges prennent en état de pécheurs contre eux-mêmes, ceux-ci disent : "En quoi étiez-vous ?" Ils disent : "Nous étions opprimés dans la terre." Les anges disent : "La terre d'Allah n'était-elle pas vaste pour que vous émigriez en elle ?" Ceux-là, leur refuge sera l'Enfer, et quelle mauvaise destination !}

La règle de résidence dans des pays non musulmans

La résidence dans des pays non musulmans a fait l'objet de divergences d'opinion parmi les savants, avec deux avis : certains ont interdit cela absolument, tandis que d'autres ont dit qu'il est permis au musulman de résider où il veut à condition de deux choses : la rectitude dans l'ordre d'Allah et l'affichage de la religion, la rectitude dans l'ordre d'Allah et l'affichage de la religion. Ce pacte signifie littéralement s'éloigner de l'ordre d'Allah et ne pas afficher la religion, mais plutôt afficher une déformation monstrueuse qui n'a aucun rapport avec l'islam. Il est donc obligatoire pour le musulman de ne pas rester dans un endroit où il sait qu'il ne peut pas y être droit et afficher sa religion.

Nous parlons ici, mes frères, d'une règle juridique, pas d'une option. {Et il n'appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allah et Son messager ont décidé d'une chose, d'avoir le choix dans leur affaire. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager s'est égaré d'un égarement évident.}

La réponse à l'objection "les hommes de religion"

Alors, ceux qui ont rédigé le pacte ne sont-ils pas des hommes de religion ? Pourquoi ne pas le leur mettre sur le dos et c'est tout ? Non, tu es musulman, tu ne livres pas ta religion à qui que ce soit, sinon tu serais comme {ceux dont Allah a dit à leur sujet : "Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines comme seigneurs en dehors d'Allah, ainsi que le Messie, fils de Marie." Pourquoi Allah nous informe-t-il des conditions des gens du Livre pour que nous ne fassions pas comme eux ?

Alors, est-ce qu'il y a maintenant un pays qui applique la loi d'Allah pour que nous y allions ? Non, mais il y a des pays où vous pouvez pratiquer votre religion sans vous soumettre vous-même et vos enfants à ces tribunaux de l'Inquisition et à ces conditions humiliantes et dégradantes. Et souvenez-vous : {Ô vous qui avez cru, protégez-vous, ainsi que vos familles, d'un feu dont le combustible sera les gens et les pierres.}

La conclusion et le rappel de l'au-delà

Et souvenez-vous enfin, mes frères, que {et quiconque craint Allah, Il lui donnera une issue et lui accordera une subsistance d'où il ne s'attend pas.} Et souvenez-vous que le monde est une demeure de passage et que l'au-delà est meilleur et plus durable. Nous demandons à Allah de guider nos frères et sœurs en France vers ce qu'Il aime et agrée, et de les protéger des complots et de les établir fermement dans leur religion. Que la paix soit sur vous et la miséricorde d'Allah.