Épisode 23 - Ô toi qui te plains du destin !
Ô toi qui te plains du destin !
Dans des moments difficiles de épreuve, je me dis d'abord à moi-même pour réprimer son démon et étouffer les premiers signes d'impatience, puis je lui lance un cri à celui qui se plaint et se lamente du destin, un cri de lui à lui, un cri que crient ses membres, les beaux jours de sa vie et les nombreuses bénédictions dont Dieu l'a comblé. Mais la nature vile l'a oublié tout cela, et s'est absorbé dans l'impatience de l'épreuve comme s'il voyait que Dieu l'a privé de ce qu'il mérite de ses bénédictions.
Dans les épisodes précédents, nous cherchions à accepter le décret et le destin par l'incitation, mais la difficulté nous est parfois utile, surtout quand l'incitation ne sert à rien. Ne fuis donc pas, ô mon frère, les moments de difficulté dans cette poésie, et garde-les pour le jour où ton opinion se détériore afin de réprimer l'âme qui incite au mal.
Le poème : Se plaindre du destin
Il dit :
Si Dieu t'a éprouvé un jour par un péché de toi, ô Seigneur, pourquoi m'as-tu éprouvé ? Tu doutes de la sagesse du Créateur tout-puissant, tes mauvaises pensées se sont enveloppées Tu as oublié, ô frère des mauvaises actions, les péchés, alors regarde ceux que tu as dépassés N'as-tu pas blâmé toi-même quand tu as été enveloppé d'une flamme de sa chaleur, tu as été brûlé ? Est-ce que la sécurité du Créateur t'a aveuglé ?
Est-ce que Dieu t'a donné une oreille pour entendre avec laquelle tu as compris les paroles de ceux que tu as rencontrés ? Est-ce que Dieu t'a donné un œil pour voir avec lequel tu as vu ton chemin et tu t'es guidé ? Est-ce que Dieu t'a donné une jambe avec laquelle tu as marché dans tous les chemins ? Et tu tiens les mains comme tu veux, et tu envoies et tu jettes ce que tu as jeté ? Et tu te plains avec la langue, et la langue ne la retournes-tu pas pour manger ce que tu as désiré ?
Et le Miséricordieux t'a couvert d'une bonne préservation, tu as atteint ton summum et tu t'es redressé Ne t'a-t-il pas couvert dans l'obscurité des nuits et tu as cherché le mal par tes mauvaises actions ? Le moment vient où les gens dorment et Dieu se lève et tu es devenu un berger Ne suffit-il pas des bienfaits du Grand pour que tu restes chaque fois que tu es éprouvé, tu te plains ?
Si cela ne suffit pas, alors tu es mort et si tu ne le sais pas encore, tu ne l'as pas su Et si les bienfaits du Généreux t'ont submergé et n'ont pas apaisé ton cœur, alors tu es mort Et si la louange ne coule pas dans ton sang pour les bienfaits de Dieu, alors tu es mort Et si la patience ne guérit pas ton cœur, l'attente du jour du jugement, alors tu es mort
Éloigne donc l'âme du destin de l'Omniscient, sinon les abîmes si tu refuses Et dis, ô Seigneur, je suis reconnaissant, je suis reconnaissant et je m'occupe de toi Alors souviens-toi d'un bonheur éternel dans lequel tu as été immergé, car tu as oublié Tu oublieras toute méchanceté et toute douleur comme si tu n'avais pas été triste et n'avais pas pleuré
Que la paix soit sur vous et la miséricorde de Dieu.